La critique : Dès le début, « Pearl » se démarque par son esthétique exceptionnelle. La direction artistique et la photographie créent une atmosphère visuellement envoûtante, capturant la beauté d’une ferme. Chaque plan est méticuleusement composé, jouant avec la lumière et l’ombre pour créer une ambiance hypnotique. Cependant, malgré son esthétique impressionnante, le film souffre de grosses longueurs. Les moments contemplatifs et silencieux, ils risquent de perdre certains spectateurs qui recherchent une progression narrative plus rapide. Ces longueurs peuvent rendre l’ensemble du film un peu difficile à suivre, et certains pourraient même se sentir décrocher. En ce qui concerne le scénario, « Pearl » intrigue, mais il n’atteint pas complètement son potentiel. L’histoire promet une descente dans la psyché troublée des personnages, mais elle reste parfois en surface. Les motivations et les actes des protagonistes restent parfois trop obscurs, laissant les spectateurs avec un sentiment de perplexité plutôt que d’illumination. Il y a une certaine beauté dans le mystère, mais il est possible que certains spectateurs souhaitent une exploration plus approfondie des personnages et de leurs motivations. En conclusion, « Pearl » est un film qui séduira les amateurs de films artistiques et tordus. Son esthétique magnifique et son ambiance en font une expérience correcte. Cependant, les grosses longueurs et le scénario qui laisse parfois à désirer pourraient laisser certains spectateurs sur leur faim. « Pearl » est un film qui mérite d’être vu pour son audace visuelle, mais il pourrait ne pas plaire à tous en raison de sa lenteur et de sa narration énigmatique.

Résumé : Pearl habite dans une pension de famille en pleine campagne. La jeune femme se sent piégée et isolée dans cette ferme familiale où elle doit s’occuper de son père malade et comateux tout en supportant une mère autoritaire. Pearl rêve d’une vie glamour comme dans les films qu’elle regarde. Une série d’événements va doucement la faire sombrer.